Initiation au développement durable: démystifier les ODD, la RSE et les critères ESG

Vous êtes sensibilisé·e à la cause environnementale et aux enjeux sociaux de notre époque, mais vous peinez à vous y retrouver parmi les acronymes? Laissez-nous vous aider à clarifier les différentes notions entourant le développement durable en entreprise!

Ceci est le premier d’une série d’articles consacrés au développement durable et à l’entrepreneuriat.

Comprendre les acronymes 

Développement durable (DD)

Commençons par le «développement durable» (DD), cette appellation semée à tout vent. La définition inscrite dans la Loi sur le développement durable du Québec reprend celle utilisée dans le rapport Brundtland, produit en 1987 par la Commission des Nations Unies sur l’environnement et le développement. Elle définit le développement durable comme «un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs».

Concrètement, il importe de préciser que les «besoins» désignent ici des éléments de première nécessité avec une attention particulière portée aux personnes les plus vulnérables. De plus, le DD implique la notion de «limitation» au sens où la capacité de l’environnement à subvenir aux besoins de l’humanité est restreinte et indissociable de nos technologies et de nos organisations sociales. Enfin, le DD vise une transformation progressive mondiale de l’économie et de la société dans un processus valorisant l’équité sociale.

Responsabilité sociétale des entreprises (RSE)

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) se définit selon le gouvernement canadien comme «le rendement d’une entreprise sur le plan environnemental, social et économique ainsi que les répercussions de l’entreprise sur ses intervenants à l’interne et à l’externe». Cette gouvernance émerge du constat suivant : la gestion efficace des facteurs non financiers des entreprises et de leurs risques peut en optimiser le rendement. 

Pour ce faire, la Norme internationale d’application volontaire ISO 26 000 publiée en 2010 constitue la référence internationale en la matière. Elle comprend des lignes directrices valables pour l’ensemble des organisations, quelles qu’en soient la taille ou la situation géographique.

Critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG)

Visant l’investissement responsable, la prise en compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) encourage les investisseurs·seuses à s’intéresser aux facteurs extrafinanciers affectant leur portefeuille. À l’instar des conseils d’administration tenant compte de la RSE, les investisseurs se préoccupant des critères ESG ont conscience aussi des risques inhérents aux pratiques environnementales et sociales délétères.

Cela dit, contrairement aux normes comptables internationales (normes IFRS) permettant une évaluation et une comparaison des états financiers de diverses entreprises, il n’existe pas encore d’indicateurs communs de performance entre les sociétés du point de vue des critères ESG. Toutefois, une initiative récente datant de 2021 cherche à établir de telles normes internationales. Elle provient de l’organisme International Sustainability Standards Board (ISSB).

Objectifs de développement durable de l’ONU (ODD)

En 2015, l’ONU s’est dotée d’un cadre en élaborant 17 objectifs de développement durable (ODD). Aussi, loin de se résumer à des vœux pieux, chacun de ces objectifs a été décliné en cibles, constituant au total 169 buts précis à atteindre par les États membres de l’Organisation des Nations unies.

L’interrelation des ODD, de la RSE et des critères ESG

Qu’ils concernent davantage le conseil d’administration, les investisseurs·seuses ou la direction générale, ces trois concepts ont pour objectif de prendre en considération au-delà du rendement économique, les impacts environnementaux et sociétaux d’une entreprise. C’est-à-dire les conséquences de ses activités sur ses ressources humaines, sa clientèle, ses partenaires et son écosystème.

Pour le coach en développement durable chez Evol, Jean Martel, la représentation visuelle privilégiée par l’ONU constitue «une inversion des schémas traditionnels visant à remettre les choses en perspective. Premièrement, nous sommes sur une planète, deuxièmement, sur la planète il y a des gens et troisièmement, ces gens sont nécessaires pour le développement des entreprises. Au sommet, nous trouvons la collaboration entre toutes les parties prenantes afin de réaliser les objectifs».

Chez Evol, nous avons conscience qu’il est indispensable pour l’entrepreneuriat d’aujourd’hui et de demain d’agir pour la concrétisation des ODD. C’est pour cette raison que nous finançons et accompagnons des entreprises à propriété diversifiée qui souhaitent avoir un impact en contribuant aux objectifs de développement durable. À nos yeux, œuvrer pour un monde meilleur signifie intégrer une démarche ODD dans l’ADN de toute entreprise.

Chez Evol, nous finançons le changement.